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Prix du festival

Le festival international Présence autochtone

2023

LES PRIX DU FESTIVAL

Les fameuses statuettes du festival du film et de la vidéo autochtones sont l’œuvre de Mattiusi Iyaituk, un des plus grands sculpteurs inuits. Ce sont des moulages en bronze d’un original en stéatite représentant un épervier. Il s’agit d’une création exclusive pour Présence autochtone.

Les « Mattiusis » accompagnent les trois grandes récompenses décernées annuellement par le festival :

• le premier prix Rigoberta-Menchu (prix social)
• le premier prix Teueikan (prix artistique)
• le prix reconnaissance APTN (à un cinéaste autochtone qui s’est illustré durant l’année précédente)

MEMBRES DU JURY 2023

David Hernandez Palmar, Rehab Nazzal, Maya Menchú, Alain Fournier, Melissa Gélinas, Ivey Camille et Main Film

BOURSE TRILLION 2023

Prix remis dans le cadre du festival international Présence autochtone à un.e jeune artiste émergente en arts visuels et métiers d’arts, et doté d’une bourse de 1500$.

Gagnante : Catherine Boivin

MEILLEUR COURT-MÉTRAGE INTERNATIONAL 2023

Remis à un court métrage pour la qualité d’expression cinématographique d’une œuvre dans son ensemble (structure narrative, direction photo, décor, montage, concept sonore).

Ex aequo
Heroínas
de Marina Herrera, Pérou, 2021

Il y a près de 250 ans, une noble indigène nommée Tomasa Ttito Condemayta a rassemblé plus d’un millier de femmes pour lutter contre les colonisateurs espagnols. Dans le Pérou d’aujourd’hui, des femmes de tous âges apportent des cadeaux à son lieu de repos, où elles dansent et célèbrent ensemble pour puiser force et courage ou demander protection et bonnes notes. Un faux documentaire en hommage à cette héroïne hors du commun. (Berlinale 2022)

Heroínas se mérite, ex aequo, le prix Meilleur court-métrage international.

MEILLEUR COURT-MÉTRAGE INTERNATIONAL 2023

Remis à un court métrage pour la qualité d’expression cinématographique d’une œuvre dans son ensemble (structure narrative, direction photo, décor, montage, concept sonore).

Ex aequo
Nhakpoti

de Pat-i Kayapó, Paul Chilsen, Brésil, 2023

Cette légende raconte les débuts de l’agriculture chez les Mêbêngôkre-Kayapó, en Amazonie brésilienne. C’est la première œuvre de fiction à émerger de la communauté Mêbêngôkre-Kayapó d’A’Ukre dont les membres réinterprètent cette histoire traditionnelle.

Nhakpoti se mérite, ex aequo, le prix Meilleur court-métrage international.

MEILLEUR COURT-MÉTRAGE CANADIEN SRC-Espaces autochtones

Remis à un court métrage canadien pour la qualité d’expression cinématographique d’une œuvre dans son ensemble (structure narrative, direction photo, décor, montage, concept sonore, direction d’acteurs, scénario, techniques d’animation, etc.). Prix doté d’une bourse de 2500$ pour le gagnant.

Gagnant
Kanatenhs – When The Pine Needles Fall

de Ellen Gabriel, Canada, 2021

Le territoire ancestral est porteur de mémoire. Les femmes qui en 1990 ont participé à la résistance mohawk prennent à nouveau la parole pour réaffirmer leur attachement à la pinède et au cimetière qui s’y trouve. Et leurs voix n’ont rien perdu de leur pertinence 33 ans plus tard. Artiste et militante mohawk de Kanehsatà:ke, Ellen Gabriel remémore le rôle central, trop souvent occulté, des femmes dans la lutte pour la sauvegarde du territoire.

Kanatenhs – When The Pine Needles Fall se mérite le prix Meilleur court-métrage canadien SRC-Espaces autochtones.

MEILLEUR COURT-MÉTRAGE CANADIEN SRC-Espaces autochtones

Remis à un court métrage canadien pour la qualité d’expression cinématographique d’une œuvre dans son ensemble (structure narrative, direction photo, décor, montage, concept sonore, direction d’acteurs, scénario, techniques d’animation, etc.).

Mention spéciale
Braided Together

de Victoria Anderson-Gardner, Kyle Schmalenberg, Canada, 2022

Une amitié se noue entre deux nouvelles amies qui découvrent que leur amitié leur est beaucoup plus précieuse que ce à quoi elles s’attendaient.

Braided Together se mérite une mention spéciale dans la catégorie Meilleur court-métrage canadien SRC-Espaces autochtones.

PRIX INTERNATIONAL DE LA RELÈVE AUTOCHTONE MAIN FILM

Remis à un.e cinéaste autochtone émergent.e, du Canada ou d’ailleurs, pour un film démontrant un talent prometteur. Avec une bourse de 1000$.

Gagnant
The Voyager’s Legacy
de Victoria Anderson-Gardner, Kyle Schmalenberg, Canada, 2022

À l’époque des Dawn Raids, les trois plus jeunes enfants d’une famille samoane réinventent le monde comme un lieu de contes de fées, d’épées et de sorcellerie. (Lors des Dawn Raids de 1974-76, la police coloniale néo-zélandaise pouvait pénétrer dans les maisons ou arrêter les gens dans la rue pour leur demander des permis, des visas, des passeports. Cette mesure brutale a été appliquée presque exclusivement à l’encontre des insulaires du Pacifique.)

The Voyager’s Legacy se mérite le Prix international de la relève autochtone Main film.

PRIX INTERNATIONAL DE LA RELÈVE AUTOCHTONE MAIN FILM

Remis à un.e cinéaste autochtone émergent.e, du Canada ou d’ailleurs, pour un film démontrant un talent prometteur.

Mention spéciale
Street Lights
de Te Mahara Tamehana, Aotearoa NZ, 2022

Pour un whānau (famille étendue) brisé, l’espace d’une nuit pourrait suffire pour trouver la rédemption, le pardon et l’amour entre trois générations.

Street Lights se mérite une mention spéciale dans la catégorie Prix international de la relève autochtone Main film.

PRIX AIR-CANADA – MATERA

Pour cinéastes autochtones basés au Canada ayant réalisé un film avec un potentiel de diffusion internationale. Les films inscrits au prix APTN sont éligibles également à ce prix. Les films gagnants seront présentés lors du Festival international du film de Matera en Italie (30 sept-7 oct 2023) ; le prix inclut le voyage aller-retour Montréal-Matera pour les deux lauréats.

Premier prix
Bones of Crows

de Marie Clements, Canada, 2022

S’étendant sur plus de 100 ans, un récit vu à travers les yeux de la matriarche crie Aline Spears, survivante du système des pensionnats canadiens, qui poursuit le combat générationnel de sa famille face à la famine, au racisme et aux abus sexuels.

Bones of Crows se mérite le premier Prix Air-canada – Matera.

PRIX AIR-CANADA – MATERA

Pour cinéastes autochtones basés au Canada ayant réalisé un film avec un potentiel de diffusion internationale. Les films inscrits au prix APTN sont éligibles également à ce prix. Les films gagnants seront présentés lors du Festival international du film de Matera en Italie (30 sept-7 oct 2023) ; le prix inclut le voyage aller-retour Montréal-Matera pour les deux lauréats.

Deuxième prix
Chasseuse de sons (Ever Deadly)

de Tanya Tagak, Chelsea McMullan, Canada, 2022

Une expérience musicale et cinématographique, immersive et viscérale, avec en avant-plan la transformation du son opéré par Tagaq et son kattajaq novateur, au travers sa relation intime avec le Nuna – la terre – organisme vivant et respirant, présent dans toutes ses performances improvisées. Une plongée dans l’univers intérieur de l’une des interprètes musicales les plus novatrices de notre époque.

Chasseuse de sons (Ever Deadly) se mérite le deuxième Prix Air-canada – Matera.

BOURSE DOCUMENTAIRE CANADIEN LES FILMS DU 3 MARS

Une bourse de 750$ est remise à un.e documentariste du Canada, avec une offre de présentation de son film sur la plateforme de vidéo sur demande FM3.ca, afin de l’encourager dans la voie de la production d’œuvres signifiantes sur les peuples et les cultures autochtones.

Kaatohkitopii: The Horse He Never Rode
de Trevor Solway, Canada, 2022

Trevor Solway est un cinéaste blackfoot de la nation Siksika. Dans ce film, il évoque la mémoire vivante de son grand-père, survivant des pensionnats, cowboy concourant dans les rodéos qui a enseigné l’art équestre à ses petits-enfants.

Kaatohkitopii: The Horse He Never Rode se mérite la Bourse documentaire canadien Les films du 3 mars.

MEILLEUR DOCUMENTAIRE LES FILMS DU 3 MARS

Prix remis au film documentaire ayant, fond et forme, réussi à illustrer une réalité autochtone factuelle ou intangible, en rendant authentiquement le vécu et l’histoire des protagonistes.

Whetū Mārama – Bright Star
de Toby Mills, Aileen O’Sullivan, Aotearoa NZ, 2021

Les Polynésiens étaient les voyageurs les plus aventureux de la planète. Ils ont navigué dans le vaste Pacifique grâce aux étoiles. Mais ces arts anciens ont été perdus pendant 600 ans. Puis, les étoiles se sont réalignées et trois hommes d’îles lointaines se sont rencontrés par hasard. Nainoa Thompson d’Hawaï, Mau Pialug de Satawal, Hek Busby d’Aotearoa / Nouvelle-Zélande. Ensemble, ils ont redonné aux Polynésiens la place de plus grands navigateurs de la planète.

Whetū Mārama – Bright Star se mérite le prix Meilleur documentaire Les films du 3 mars.

PRIX RECONNAISSANCE APTN

Ce prix APTN est dédié à un.e cinéaste autochtone qui s’est distingué.e pendant l’année par un accomplissement exceptionnel en cinéma autochtone.

Bones of Crows
de Marie Clements, Canada, 2022

S’étendant sur plus de 100 ans, un récit vu à travers les yeux de la matriarche crie Aline Spears, survivante du système des pensionnats canadiens, qui poursuit le combat générationnel de sa famille face à la famine, au racisme et aux abus sexuels.

Bones of Crows se mérite le Prix reconnaissance APTN.

PRIX RIGOBERTA-MENCHÚ - Deuxième prix

Prix accordés par la Fondation Rigoberta Menchú Tum aux productions émanant d’un peuple ou d’une communauté autochtone sur le thème « identité, discrimination et dialogue interculturel », ou qui répondent à une nécessité de développement communautaire en termes de prise de parole, d’enregistrement de la mémoire collective, de préservation de l’héritage culturel, de cheminement vers la guérison, de lutte pour les droits, d’éducation populaire ou de levier économique.
La Fondation Rigoberta Menchú Tum demande aux gagnants de faire don d’une bonne copie vidéo de leur oeuvre primée pour utilisation non-lucrative par la Fondation, à des fins de diffusion et de sensibilisation.

Twice Colonized
de Lin Alluna, Canada Denmark Greenland, 2023

Suite au décès de son fils, Aaju Peter se lance dans une quête éperdue pour récupérer sa langue et sa culture, dont elle avait été coupée suite aux politiques coloniales d’assimilation. Se retrouver soi-même, panser ses blessures, surmonter les traumas, affronter le colonialisme, changer le monde : mission impossible? Twice Colonized, preuve à l’appui, étayée de sept ans de tournage, démontre que courage, émois, convictions peuvent se conjuguer pour influencer durablement le cours de l’histoire.

Twice Colonized se mérite le Deuxième prix Rigoberta-Menchú.

PRIX RIGOBERTA-MENCHÚ - Grand prix

Prix accordés par la Fondation Rigoberta Menchú Tum aux productions émanant d’un peuple ou d’une communauté autochtone sur le thème « identité, discrimination et dialogue interculturel », ou qui répondent à une nécessité de développement communautaire en termes de prise de parole, d’enregistrement de la mémoire collective, de préservation de l’héritage culturel, de cheminement vers la guérison, de lutte pour les droits, d’éducation populaire ou de levier économique.
La Fondation Rigoberta Menchú Tum demande aux gagnants de faire don d’une bonne copie vidéo de leur oeuvre primée pour utilisation non-lucrative par la Fondation, à des fins de diffusion et de sensibilisation.

We Are Guardians
de Chelsea Greene, Rob Grobman, Edivan Guajajara, États-Unis, 2023

Un film engagé qui ne cache pas pour autant la complexité des enjeux entourant la déforestation de l’Amazonie. On y suit Marçal Guajajara, Puyr Tembé, et autres gardiens de la forêt de Tenetehara dans leur difficile et périlleuse mission de protection du territoire contre l’empiètement incessant des bûcherons illégaux. L’exposition mêle politique, histoire, économie et science, offrant une exploration approfondie de la situation critique de l’Amazonie et de ses conséquences planétaires.  Leonardo di Caprio est un des producteurs de ce film essentiel.

We Are Guardians se mérite le Grand prix Rigoberta-Menchú.

PRIX RIGOBERTA-MENCHÚ - Mention spéciale

La rebelión de las flores
de Maria Laura Vasquez, Argentine, 2022

En octobre 2019, un groupe de femmes autochtones en provenance de territoires en conflit a occupé pacifiquement le ministère argentin de l’Intérieur pendant 11 jours, exigeant la fin du « terricide » dans leurs communautés. Elles font face à la négligence de l’État et à l’indifférence d’une partie de la société, mais réussissent à faire valoir l’urgence de retrouver un mode de vie où la réciprocité et la solidarité entre les peuples et la nature prévalent.

La rebelión de las flores se mérite une mention spéciale dans la catégorie du Prix Rigoberta-Menchú.

PRIX TEUEIKAN - Deuxième prix

Prix accordés selon la valeur artistique aux productions qui auront fait montre d’originalité dans le propos et la mise en forme, de pertinence dans leurs partis pris cinématographiques et qui correspondent, fond et forme, à l’âme des peuples premiers.

Closed System
de Bawaadan Collective, Canada, 2021

Une espèce génétiquement modifiée, créée pour manger du plastique, tente de s’échapper dans la dernière région sauvage de la Terre. Une scientifique dévouée est envoyée pour la traquer et la détruire. Alors qu’elle découvre la forêt pour la première fois de sa vie, la femme commence à remettre en question tout ce qu’on lui a appris.

Closed System se mérite le Deuxième prix Teueikan.

PRIX TEUEIKAN - Grand prix

Prix accordés selon la valeur artistique aux productions qui auront fait montre d’originalité dans le propos et la mise en forme, de pertinence dans leurs partis pris cinématographiques et qui correspondent, fond et forme, à l’âme des peuples premiers.

A Boy Called Piano
de Nina Nawalowalo, Aotearoa NZ, 2022

Une histoire déchirante évoquant la période où Luafutu était pupille de l’État, : une histoire de pères et de fils, de traumatismes intergénérationnels et de rédemption. En utilisant sa voix pour les sans-voix, Luafutu fait la lumière sur des faits trop longtemps ignorés.

A Boy Called Piano se mérite le Grand prix Teueikan.

PRIX DUDE

Gagnant : Jean-Pierre Fontaine « Anisheniu »

Jean-Pierre Fontaine « Anisheniu » se mérite le Prix Dude 2023.