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Site extérieur

20, 21 ET 22 JUIN, PARC ÉMILIE-GAMELIN

L’île de Montréal est un lieu de rencontre millénaire. Plusieurs noms de rues, de quartiers et autres, évoquent encore la présence des Premières Nations sur l’île. Le site extérieur du festival Présence autochtone, en prenant possession du Parc Émilie-Gamelin autour du solstice d’été, fait de Montréal, l’espace de trois jours, un lieu de rencontre et d’échange privilégié avec les Premières Nations.

Le site prend les allures d’un campement ancestral où plus de quarante artisans de diverses nations proposent leurs métiers d’art. On y retrouve entre autres, des miniatures d’objets de la culture matérielle, de l’art joaillier, de la vannerie, des instruments de musique, des jeux et jouets ainsi que des pièces vestimentaires. Les techniques et les matériaux les plus variés, de la broderie de piquants de porc-épic, en passant par le tressage du foin d’odeur et le laçage de la babiche y sont en démonstration.

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Chants et danses

L’après-midi de vendredi est dédié aux multiples formes de chants du répertoire autochtone : des chants sociaux abénakis, des chants de gorges Inuit, des chants folkloriques Atayal, des chants liturgiques des missions du St-Laurent, des incantations, des berceuses et autres sons.

Les après-midi de samedi et dimanche nous recevons les toujours très populaires Boréades de la danse Loto-Québec qui cette année encore résonneront dans les quatre directions. Les Mohawks, Nipmucs, Abénakis et Wendats exécuteront les danses de l’est. Les nations de l’ouest seront représentées par les rythmes et les pas du mouvement Powwow. Une unique danse Odji/Cri marquera le nord tandis que le très typique répertoire andin et le coloré répertoire mexicain nous amèneront le sud.

Des musées vivants

L’allée de marquises longeant la rue Ste-Catherine abrite aussi bien des organismes culturels autochtones, comme le Musée amérindien de Masteuiatsh, le Musée des abénakis d’Odanak et le site d’interprétation Micmac de Gespeg que de grandes institutions muséales montréalaises comme le Musée McCord d’histoire canadienne et Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire.

Archéologues au travail

Les fervents d’archéologie sont comblés sous notre grande tente jumelant le centre d’interprétation du site archéologique Droulers-Tsiionhiakwatha, l’organisme scientifique Recherches amérindiennes au Québec et le Parc archéologique de la Pointe-du-Buisson. Venez prendre le temps de discuter avec les archéologues sur place, de bouquiner parmi les publications de Recherches amérindiennes, de vous familiariser avec des objets anciens et d’assister à des démonstrations de taillage de pierres et autres techniques jadis utilisées par les Premières Nations du Québec.

Les Atayals

Taiwan est l’une des terres les plus industrialisées d’Asie. Mais au-delà des gratte-ciels et de la densité urbaine de Taipei, les Atayals, l’une des six ethnies aborigènes de l’île, vivent dans les régions montagneuses du Hualien.

Cette année, deux Atayals dévoilent sur le site extérieur du festival quelques aspects de leurs riches traditions artisanales, bijoux, textiles, sculptures sur bois ainsi que des chants folkloriques.

De plus, dans le hall du Cinéma ONF, de saisissantes photos des tatouages faciaux portés par les femmes Atayals.

Une collaboration du gouvernement de Taïwan.