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Le legs

Le legs

Du 17 juillet au 17 août 2023 à la Maison du développement durable  

CONTEXTE  

Kwahiatonhk! a comme mission de contribuer au développement, à la promotion et à la diffusion de la littérature autochtone du Québec. Depuis notre fondation, notre principale activité de rayonnement a été le Salon du livre des Premières Nations (SLPN), qui est tenu de façon annuelle dans la région de Québec. Or, depuis quelques années, Kwahiatonhk! cherche à élargir son champ d’action au-delà du SLPN et à renouveler ses façons de présenter et de promouvoir la littérature et les auteurs autochtones pour rejoindre un plus grand public. C’est dans ce contexte qu’est né le projet d’une exposition littéraire originale.  

THÈME DE L’EXPOSITION  

L’exposition littéraire Le legs explore les valeurs immémoriales des Premières Nations. Elle est une idée originale du créateur Louis-Karl Picard-Sioui, qui en signe également le métarécit. Le legs questionne, à travers la voix des auteurs, ce que les nations originelles de l’Île de la Grande Tortue offrent à l’humanité en termes de savoir-être et de principes philosophiques. Les textes originaux de l’exposition, écris par différents auteurs autochtones, s’insèrerent dans un métarécit d’anticipation dont la prémisse est relativement simple : dans un futur post-apocalyptique lointain, un jeune homme découvre dans une caverne un bâton de parole fabriqué par les Anciens. Il s’agit d’un artéfact de haute technologie, une « boîte noire » datant de bien avant les grands bouleversements. À travers les âges, quelqu’un (ou quelque chose) a documenté la sagesse et l’expérience humaine de l’Île de la Grande Tortue. Ce sont ces histoires – tirés de différentes époques – que transmet le « bâton ». Ainsi, l’exposition s’inscrit dans le champ du futurisme autochtone, un genre toujours peu exploré au Québec. C’est un retour sur le passé immémorial de façon à rêver le futur. 

UNE RENCONTRE INTERDISCIPLINAIRE  

Bien qu’il s’agisse avant tout d’une exposition littéraire, Le legs est aussi une rencontre interdisciplinaire, au sens que sept (7) artistes visuels de différentes Premières Nations ont été jumelés à des auteurs pour créer une œuvre visuelle de petit format inspirée par et accompagnant leur texte dans l’exposition. Les genres et les médiums sont variés, allant de l’acrylique sur toile à la miniature en cosse de maïs.  

 PENSÉE POUR L’ITINÉRANCE  

L’exposition a été pensée de façon à pouvoir être présentée physiquement dans différents événements au pays, certains ne disposant pas de murs d’exposition adéquats. Ainsi, l’exposition est composée huit (8) panneaux autoportants et d’une stèle qui peuvent être déployés dans des salles de différentes tailles. L’exposition peut s’adapter tant à des endroits restreints qu’à des salles plus spatieuses. La superficie minimale requise est de 15 x 15 pieds en formule « cercle », qui est celle recommandée. Les différents textes sont directement imprimés sur les panneaux, qui accueillent également les œuvres visuelles, toutes de petites dimensions. 

 

CRÉDITS  

Textes Marie-Andrée Gill, Michel Jean, J. D. Kurtness, Virginia Pésémapéo Bordeleau, Isabelle Picard, Louis-Karl Picard-Sioui et Christine Sioui Wawanoloath  

Œuvres visuelles Eruoma Awashish, Sarah Cleary, Martin Akwiranoron Loft, Virginia Pésémapéo Bordeleau, Teharihulen Michel Savard, Manon Sioui et Christine Sioui Wawanoloath 

Direction éditoriale Marie-Andrée Gill  

Commissariat visuel Louis-Karl Picard-Sioui  

Révision linguistique Cassandre Sioui et Catherine Lemay  

Conception physique Mario Vallée  

Productrice déléguée Eveline Ferland  

Une idée originale de Louis-Karl Picard-Sioui  

Une réalisation de Kwahiatonhk ! en collaboration avec la Coop Nitaskinan réalisée grâce à l’appui financier du Conseil des arts du Canada et du Gouvernement du Canada 

BIOGRAPHIE DES ARTISTES 

Eruoma Awashish  

Originaire d’Opitciwan, Eruoma Awashish est une artiste visuelle atikamekw basée à Mashteuiatsh. Elle est détentrice d’un baccalauréat en art interdisciplinaire de l’Université du Québec à Chicoutimi. Sa démarche artistique vise à créer des espaces de dialogues et ainsi faciliter la compréhension de la culture des Premiers Nations. Son travail est empreint de spiritualité, de symbolisme et de syncrétisme. Elle a participé à de nombreuses expositions collectives et solo. Récemment, elle a participé à la Biennale d’art contemporain autochtone (BACA) et présenté à l’hiver 2017-2018 une installation au Musée des beauxarts de Montréal. 5  

Sarah Cleary  

Originaire de la communauté ilnue de Mashteuiatsh, Sarah Cleary est peintre, sculpteure et performeuse guerrière et danseuse de pow-wow. Son exposition solo Reprendre le portage a occupé les cimaises du Musée d’Odanak en 2017. Elle se perçoit comme une « Agokwe », bispirituelle et bisexuelle en action. L’hybride performance qu’elle a créée pour Désobéissez : prises de parole en 2014 au Musée de la Civilisation a marqué les imaginaires. Elle a également participé au Rassemblement inter-nations d’art performance autochtone en 2018.  

Marie-Andrée Gill  

Mère, amoureuse, amie, sœur, Marie-Andrée Gill fait de ses relations des poèmes. Son écriture se promène entre kitsch et existentiel, alliant les identités québécoise et ilnue, et exprimant à la fois le Nitassinan et le territoire du Saguenay-Lac-St-Jean. Elle navigue autour de l’écriture de l’intime et du concept d’amour décolonial. Elle a publié trois recueils de poésie à La Peuplade : Béante, Frayer et Chauffer le dehors. Les trois ont remporté le Prix littéraire du Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean dans la catégorie poésie (2013, 2016 et 2019).  

Michel Jean  

Michel Jean est un prolifique auteur ilnu, de même qu’un chef d’antenne, un animateur et un reporter d’enquête primé et apprécié du public québécois. Il est l’auteur de nombreux livres. Il a également dirigé quelques recueils, dont Amun (Stanké, 2016), le premier collectif de nouvelles littéraires autochtones au Québec, de même que Wapke (Stanké, 2021). Son dernier roman, Kukum (Libre Expression, 2019), s’est mérité le Prix littéraire France-Québec en 2020. Une version remaniée de son roman Elle et nous (Libre Expression, 2012) vient de paraître sous le titre Atuk, elle et nous (Libre Expression, 2021).  

J.D. Kurtnes

J.D. Kurtness est née à Chicoutimi, quand la ville portait encore ce nom au lieu de celui du fjord qui coule en bas. Elle a été baptisée dans la plus pure tradition catholique à Pointe-Bleue, une bourgade dynamique qui s’appelle maintenant Mashteuiatsh. Sa nation d’appartenance a elle aussi changé d’appellation, pour passer de montagnaise à ilnue. Elle habite maintenant à Montréal. Son premier roman, De vengeance (L’instant même, 2017), lui a valu plusieurs distinctions. Son second livre, Aquariums, paru en 2019 chez L’instant même, est un roman environnementaliste d’anticipation.

Martin Akwiranoron Loft  

Martin Akwiranoron Loft est né à Kahnawake en 1960. Il est photographe, graveur et artisan. Il a été un membre fondateur de la Native Indian/Inuit Photographers’ Association (NIIPA, 1985-2000), une organisation influente d’artistes autochtones qui a présenté Visions, qui fut à la fois une exposition itinérante et la première conférence internationale sur la photographie autochtone. Loft a exposé ses œuvres tant au niveau national qu’international : National Museum of the American Indian, Musée de la civilisation, Iroquois Indian Museum, Mashantucket Pequot Museum, Musée McCord, Imago International Art Exhibition, etc. Récemment, il a participé à l’exposition On the Trails of the Iroquois qui a été présentée à la Bundeskunsthalle, en Allemagne.  

Virginia Pésémapéo Bordeleau  

Née aux Rapides-des-Cèdres, Virginia Pésémapéo Bordeleau est une artiste multidisciplinaire eeyou. Elle vit en Abitibi. Elle a participé à de nombreuses expositions au Québec et à l’international et a reçu plusieurs prix pour ses toiles. Elle a publié trois romans et autant de recueils de poésie. En 2007, son recueil De rouge et de blanc (Mémoire d’encrier) a récolté la mention Télé-Québec du Prix littéraire de l’Abitibi Témiscamingue. L’année 2020 a marqué son 40e anniversaire de carrière artistique et, pour souligner l’occasion, elle a publié deux livres aux Éditions du Quartz : le recueil épistolaire La bienveillance des ours (avec François Lévesque) et le livre d’art poétique Ourse bleue – Piciskanâw mask iskew.  

Isabelle Picard  

Originaire de Wendake, Isabelle Picard est ethnologue, chroniqueuse et écrivaine. Depuis vingt ans, elle tente par ses différentes actions professionnelles et personnelles de mieux faire connaître les réalités des Premières Nations ainsi que les enjeux associés. Elle a notamment signé de nombreux billets dans La Presse. Sa première publication littéraire, Nish : le Nord et le Sud, paraîtra en avril 2021 aux éditions Les Malins. Elle a également contribué au collectif Wapke, sous la direction de Michel Jean (Stanké, 2021).  

Louis-Karl Picard-Sioui 

Originaire de Wendake, Louis-Karl Picard-Sioui est écrivain, poète et commissaire en arts visuels. Sa première publication, Yawendara et la forêt des Têtes-Coupées (Le Loup de Gouttière, 2005) a été finaliste au Prix Ville de Québec‒Salon international du livre de Québec, catégorie jeunesse, en 2006. Il a depuis publié quatre recueils de poèmes, un livre sur le mythe wendat de la Création et un recueil de nouvelles, en plus de plusieurs catalogues d’exposition. Idéateur du projet Le legs, il a déjà travaillé d’une façon ou d’une autre avec la plupart des artistes du projet, que ce soit en tant que metteur en scène de spectacles littéraires (Marie-Andrée Gill, Michel Jean, Christine Sioui Wawanoloath, J. D. Kurtness), ou en tant que commissaire d’expositions solo (Christine Sioui-Wawanoloath, Eruoma Awashish et Virginia Pésémapéo Bordeleau) ou collectives (Teharihulen Michel Savard et Manon Sioui). Incidemment, il est cofondateur et directeur de Kwahiatonhk!  

Teharihulen Michel Savard  

Teharihulen Michel Savard est un artiste multidisciplinaire originaire de Wendake. Il maîtrise de nombreuses techniques traditionnelles, notamment le travail à l’écorce de bouleau, au bois et à la peau animale. Il est également diplômé en bijouterie-joaillerie du Centre Maurice-Barbeau. Il a participé à plusieurs expositions collectives, notamment La loi sur les Indiens revisitée (Musée huron-wendat, 2009- 2011), Microcosme (centre d’art de Rimouski, 2016-2018) et l’exposition permanente C’est notre histoire (Musée de la Civilisation de Québec). Il a également été conservateur au Musée huron-wendat de nombreuses années, avant de devenir artiste à temps plein. 

Manon Sioui  

Manon Sioui est une artiste multidisciplinaire de Wendake. Elle puise à même la culture de ses ancêtres toute l’inspiration de ses créations. Active dans le milieu des arts depuis son jeune âge, elle a exposé plusieurs de ses créations dans des expositions collectives dans différentes grandes villes du Canada telle 7 que Montréal, Ottawa et Toronto. Elle a aussi exposé en France, en Allemagne, au Danemark, en Suisse et en Italie. Une de ses œuvres se trouve en exposition permanente à la Cité du Vatican depuis 2002. De plus, certaines de ses œuvres ont été acquises par le Musée du Québec ainsi que par le Musée de La Rochelle en France.  

Christine Sioui Wawanoloath  

Née à Wendake d’un père wendat et d’une mère abénakise, Christine Sioui Wawanoloath a grandi dans la communauté d’Odanak, au sein d’une famille d’artisans. Artiste multidisciplinaire, elle travaille depuis près de quarante ans comme autrice et artiste en arts visuels. Elle a signé et illustré plusieurs livres jeunesse. Seulement en 2019, elle a publié deux ouvrages : un recueil de contes et récits intitulé Tsoutare’ : sept histoires contemporaines (Éditions Hannenorak) et Dans l’œil du lièvre (Christine Sioui Wawanoloath), un recueil de poésie illustré. 

 

 

 

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