La place des Festivals est transfigurée par une scénographie signée Michel Marsolais; celui-ci s’est imprégné de la cosmovision des premiers peuples et a tiré son inspiration des artistes autochtones contemporains qui traduisent à leur manière le riche héritage spirituel et artistique du territoire.
Un habillage visuel et lumineux a été conçu spécialement pour Présence autochtone par l’artiste anishinabe Caroline Monnet ( carolinemonnet.ca ) du collectif ITWÉ; elle a été assistée dans sa création multimédia par Athanore.
Le grand tipi central évoque l’axe vertical qui unit le ciel, la terre et le monde sous-marin. En haut une volé d’oies rappelle les oiseaux qui ont porté Atahensic, la femme du ciel, au premier jour du monde. Au niveau du sol la tortue représente le monde marin et sa carapace la croute terrestre qu’elle porte sur son dos.
La maison longue est une architecture de tradition iroquoise, donc très typique de Montréal.
Les tipis (nations amérindiennes) et le tupik (inuit) sont des formes d’architecture textile qui évoquent les prairies, la taïga et la toundra.
Les cervidés dans les fontaines font référence au monde animal et la forêt nourricière, les jets d’eau représentant l’âme qui donne vie à la création.
Du jeudi 4 au dimanche 7 août
Un habillage visuel et lumineux a été conçu spécialement pour l’édition 2014 par l’artiste anishinabe Caroline Monnet du collectif AM. Les cadres géométriques et les couleurs vives sont puisés à même le riche héritage visuel de l’imaginaire amérindien. De 21 h à 11h, en alternance, tous les jours.
Une séquence signée Michel Poulin (Athanor) est un hommage à la Terre-mère tel que vue par les Amérindiens. La vidéo évoque la naissance du monde, de la première étincelle de vie, de la traversée de la tortue Missinak, jusqu'à nous. Une représentation bouclant la boucle entre tradition et modernité, entre les racines (la tradition, la mémoire) de l'arbre (la communauté humaine) et la cime de ses branches élancées vers l'avenir. De 21 h à 11h, en alternance, tous les jours.
D’Odanak, artisanat, contes et chants pour rappeler le lien immémorial qui unit l’humanité au frêne, arbre emblématique de la culture abénakise.
Le tambour des Buffalo Hat Singers, les danses traditionnelles (avec Barbara Diabo, Ivanie Aubin Malo et les Ray Deer Family Mohawk Dancers) et le feu où grille le gibier, expriment notre attachement à la Terre Mère et notre appartenance à l’unité du vivant. À l’ombre du grand tipi, qu’ils soient Naskapis, Inuit, Atikemekw ou Innus, les artistes reprennent le fil qui nous unit aux ancêtres dont l’esprit continue de vivre dans la création contemporaine.
Jeudi, vendredi, samedi et dimanche en après-midi