Reliques et passages

Eruoma Awashish 
Dates: 
4 juillet - 30 août

Salle désilets

À propos de l'artiste

Eruoma Awashish«Ce que je suis, je le dois à ma famille. Mes parents ont fait de moi une personne forte et sensible. Ma kokom (ma grand-mère) est celle qui m’a enseignée à travers ses silences… ce qu’est être une Atikamekw. Je suis de Nation Atikamekw de la communauté d’Opitciwan. J’ai eu un parcours de vie remplie de beaux moments et remplie d’épreuves.  C’est ce parcours de vie mêlée à celui de mon peuple qui inspire mon travail artistique»

Détentrice d’un baccalauréat en art interdisciplinaire de l’Université du Québec à Chicoutimi, Eruoma Awashish, vise à faire connaître d’avantage sa culture. Sa double identité, Atikamekw par son père et Québécoise par sa mère,  lui permet de mieux saisir les différences qui distinguent ces deux peuples et créer des espaces de dialogues à travers ses œuvres. Ayant vécue dans la communauté d’Opitciwan, de Wemotaci et de Mashteuiatsh, Eruoma a une grande appartenance à sa culture autochtone. Son travail parle métissage et de métamorphose. La souffrance est un thème qu’elle aborde souvent car, selon elle, c’est un passage vers la transformation. Son travaille est empreint de  spiritualité, de symboles et de syncrétisme. Elle mélange des symboles faisant référence à la culture des Premières Nations et  à la religion Catholique. Par ces symboles qui s’entrecroisent, ses œuvres parlent à la fois de contraste et de métissage, de dualité et d’équilibre, de souffrance et sérénité… Son travail questionne les phénomènes d’hybridation dans la culture des Premières Nations.

« Une Culture qui survit au fil des siècles, c’est une culture qui s’adapte et évolue. La culture des Premières Nations est une culture forte, car elle ne s’est jamais laissée complètement absorber par la culture dominante, et ce malgré les tentatives d’assimilation, notre culture subsiste et évolue. Elle se métamorphose… »

— Eruoma Awashish

Documentation complète (PDF)

Page Facebook

J'attends ton appel depuis longtempsLe messager