À partir du milieu du 20e siècle l’art inuit a connu un essor phénoménal. Depuis, il assure aux communautés nordiques des revenus tirés de l’exportation des œuvres tout en favorisant une expression culturelle inuite dans un monde en changement.
La sculpture et la gravure pourront-elles jouer un rôle identitaire similaire chez les Inuits en milieu urbain?
En effet, au cours des deux dernières décennies, ils sont de plus en plus nombreux à avoir émigrés vers le Sud. Dans des villes comme Montréal, la communauté inuite fait face à de nombreux défis liés aux difficultés d’intégration allant parfois jusqu’à l’itinérance.
La Société de développement social de Ville-Marie (SDSVM), premier courtier en valeur sociale en Amérique du Nord, fait le pari que l’art peut s’avérer un important moyen d’intégration et de mobilisation sociale.
Pour une deuxième année consécutives, des artistes inuits montréalais vont réaliser des pièces uniques en direct. Un « tupiq », habitat traditionnel de la toundra, signalera leur présence sur la place des Festivals afin de partager avec le public la richesse de l’art inuit.
Un projet du SDSVM en partenariat avec la Société Makivik, l’Institut culturel AVATAQ, la mission Saint-Michael, Projet Autochtone du Québec, le Quartier des spectacles et Terres en vues.
Michel Cadieux est autodidacte et membre de l’Association professionnelle des Archéologues du Québec.
Ce passionné a un grand sens de l’observation, il s’est spécialisé en archéologie expérimentale. Ses travaux aident les chercheurs à documenter les faits et gestes des peuples de la préhistoire. Sa plus grande œuvre demeure la conception et la réalisation d’un village iroquoien reconstitué, devenu le Centre d’interprétation du site archéologique Droulers Tsiionhiakwatha à St-Anicet.
Il travaille en partenariat avec les communautés des Premières Nations, musées, centres d’interprétations et universités. Il produit aussi des accessoires pour les films et téléséries.
On vous invite à naviguer sur son site internet : www.archeofact.ca
Sedalia Fazio et sa mère, Rita Jacobs Fazio sont toutes deux Mohawks de Kahnawake. Rita a 82 ans, et elle fait du perlage depuis son enfance, tout comme sa fille. Sedalia fait aussi de la danse depuis l’âge de deux ans, mais pour des raisons de santé, elle ne peut plus danser. Cependant, elle continue de chanter et elle fait des cérémonies de tente de sudation avec la communauté autochtone urbaine de Montréal.