SALLE CASSAVETES 1 (EXCENTRIS)
17 JUIN 20h30 – 3536, boul. Saint-Laurent
Avec : Elisapie Isaac, Michel Faubert, Samian, Robert Seven-Crows, Mary-Jane Lamond et VJ Pink Rubber Lady
COMPLET
Ici se mêlent le tumulte de l’Outaouais, les rivières poissonneuses nourries aux glaces du Grand Nord, le fleuve fondateur assaisonné de sel et les sources au goût de tourbe. Puisse dans ces eaux de vie venir s’abreuver toutes les grandes soifs de liberté !
Michel Faubert,
maître brasseur des mémoires d’Amérique
Une réalisation de Espace musique et CBC Radio 2, en coproduction avec Terres en vues et en association avec le Wapikoni mobile
Radiodiffusion :
Lundi 21 juin 2010 à 19 h sur CBC Radio 2
Jeudi 24 juin à midi sur CBC North Radio
Samedi 3 juillet à 20 h sur Espace Musique
eXcentris
DU 18 AU 27 JUIN À 20 h – 3536, boulevard Saint-Laurent
Billetterie : 514.814.8100
Le Rabinal achi relate la capture, le procès puis l’exécution d’un guerrier maya ennemi. Capturé, Kawek K’iché est emmené à l’intérieur de la forteresse Achi. Là, le seigneur Job Toj lui expose la liste des charges qui pèsent contre lui : enlèvements d’esclaves, vol de nourriture, dévastations de villages, tentative de meurtre sur la personne du seigneur.
À travers le détail des accusations se manifestent peu à peu les codes militaires et religieux qui lient tous les personnages autour d’un même pivot dramatique : celui de la trahison ou de la révolte contre les règles culturelles édictées par les Ajaw Mayas, les Seigneurs et sa conséquence ultime, la mort. Le seigneur Job Toj offre à Kawek K’iché de se soumettre et de passer dans son camp. Il refuse et accepte le sort qui lui est réservé. Il se soumet alors à un long processus de demandes et de rétributions comme pour apprivoiser la mort qui vient. Après avoir bu, mangé, chanté et dansé avec la reine et la princesse, Kawek K’iché est mis à mort par tous les membres de la cour du seigneur.
À chacune des représentations, l’histoire nous est révélée d’une façon différente à travers des éléments précis : les pierres, les masques et les costumes, les instruments de musique, les objets rituels et le texte, tous, porteurs de la mémoire des ancêtres et de la magie du fondement culturel propre à toutes les cultures amérindiennes.
Avec sur scène
Charles Bender, Marco Collin, Nicoletta Dolce, Yves Sioui Durand, Patricia Iraola, Hélène Ducharme, Catherine Joncas, Lara Kramer, Mireya Bayancela Ordonez, Rodrigo Ramis, Leticia Vera et avec la précieuse collaboration de Jose Leon Coloch Garniga et Jose Manuel Coloch Xolop du Guatémala, derniers héritiers du drame précolombien maya, RABINAL ACHI
Et les concepteurs
Jonas Veroff Bouchard, Linda Brunelle, Nicolas Grou, Claude Rodrigue et Guy Simard
Ondinnok est la première compagnie de théâtre autochtone professionnelle du Québec. Fondée en 1985 à Montréal par Yves Sioui Durand, Catherine Joncas et le regretté John Blondin, son théâtre s’inscrit dans l’émergence d’un vaste mouvement pan-canadien de théâtre autochtone soutenu par des créateurs tels que Tomson Highway, Margo Kane, Yvette Nolan et bien d’autres.
Né dans l’urgence de rapatrier un monde culturel englouti, Ondinnok a exploré dans ses premières créations l’ancien univers mythique amérindien. De 1985 à 1995, du Porteur des Peines du Monde au Désir de la Reine Xoc, chaque production s’est enchaînée à l’autre dans la mise au jour d’une théâtralité issue d’une authentique vision autochtone puisant aux racines des différentes cultures amérindiennes autant iroquoise que maya ou inuit.
Engagé envers le développement des artistes autochtones, Ondinnok revendique aussi une place sur la scène contemporaine pour la réalité du monde indien d’aujourd’hui relégué en réserve et souffrant en silence des mille maux de l’aliénation. De cet engagement naîtra le Théâtre de guérison avec la communauté atikamek de Manawan de 1995 à 1997 et la création collective Iwouskéa et Tawiskaron en 1999.
Fort de son expérience sur le terrain et enrichi d’une nouvelle méthode de création, Ondinnok crée la trilogie : Qu’est ce qu’être amérindien en l’An 2000 ? qui interroge les fondements de l’identité amérindienne actuelle.
Parallèlement, Ondinnok collabore avec l’École Nationale de Théâtre du Canada et met en place un programme de formation intensive en théâtre pour les autochtones.
À bientôt 25 ans d’existence, Ondinnok continue sa route et croit toujours que la culture amérindienne peut apporter au théâtre contemporain des pistes inédites et contribuer à rénover sa fonction.
Centre culturel Simon-Bolivar
VENDREDI 18 JUIN À 20h – 394, boul. de Maisonneuve Ouest
Folk Jazz Fusion andin. Invité spécial : Willy Rios (charango)
Entrée libre
Studio de musique du Conseil des arts de Montréal
MERCREDI 23 JUIN À 20h – Édifice Gaston-Miron, 1210, rue Sherbrooke Est
Concert-Causerie avec Kathia Rock (RSVP)
L’Alizé
MERCREDI 23 JUIN À 21h – 900, rue Ontario Est
Spectacle de clôture « Rencontres : Arts de l’interprétation », avec Louis-Karl Picard-Sioui (poète), Line-Romain Descombes (percussions), et autres invités