Depuis deux ans, l'équipe des expositions de Pointe-à-Callière est en relation avec des musées américains, français, canadiens et québécois pour obtenir des objets du 18^e siècle en relation avec les nations amérindiennes et française signataires du traité de Paix. Les visiteurs de l'exposition pourront admirer une magnifique sélection d'objets amérindiens et français, pour la plupart rarement ou jamais présentés au Canada. L'un des objets les plus spectaculaires est le traité de 1701 conservé en France au Centre des Archives d'Outre-Mer. En plus de la signature du gouverneur de Callière, le document porte les emblèmes totémiques de 39 représentants de nations amérindiennes (...)

 Des mâts totémiques pour la paix
 Installation au jardin botanique de Montréal

Dans le cadre du festival Présence autochtone 2001, une installation de l'artiste et commissaire Virginia Pésémapéo Bordeleau.

Le projet Des mâts totémiques pour la paix consiste à marquer le paysage montréalais de la présence active de ses premiers occupants dans l'univers symbolique de la ville. L'installation de 40 mâts totémiques s'appuie sur des éléments centraux de la spiritualité autochtone et renvoie aux quarante signataires du traité de la Paix de 1701 (...)

 Le Festival Présence Autochtone 2001
 Histoires de Guerre et de Paix

Pour sa 11^e édition, le festival Présence autochtone se place sous le signe de la paix et allume, sous le ciel urbain, les grands brasiers des réjouissances en ces 10 jours de créativité autochtone. La coexistence d'éléments patrimoniaux et d'éléments de l'avant-garde artistique est l'une des caractéristiques fortes du festival(...)

 Les premiers ambassadeurs de la paix
 Le programme pédagogique

La Corporation des fêtes de la Grande Paix de Montréal, en association avec le programme de soutien à l'École montréalaise, a développé un programme d'activités pour les élèves autochtones et montréalais des 5^e et 6^e années du primaire. Un guide pédagogique a été produit. Il se compose d'un cahier du maître, d'un cahier de l'élève et de capsules d'information qui permettent tant aux professeurs qu'aux élèves de se familiariser avec la culture des communautés iroquoiennes, algonquiennes et néo-française du 18^e siècle(...)

LES PREMIERS AMBASSADEURS DE LA PAIX : LE DÉFILÉ
Le 21 juin 2001 - Journée nationale des autochtones

Après avoir reçu leur mandat de Premiers ambassadeurs de la Paix, les élèves des écoles autochtones et montréalaises entreprennent le défilé des Premiers ambassadeurs de la Paix qui les conduit à la place Royale. Ce défilé sera haut en couleurs car les enfants porteront les masques et les parures qu'ils se sont fabriqués en classe. Durant les deux jours qu'ils passent ensemble, les élèves montréalais et autochtones vivront une expérience unique de rencontres et d'échanges nourris par un programme varié d'activités culturelles(...)

Imaginez l'arrivée de 1 300 Amérindiens à Montréal en 1701, alors que la ville ne compte que 1 200 habitants. Chaque nation a sa langue, ses coutumes, ses parures vestimentaires. C'est une foule dense, bigarrée et grouillante qui campe au pied de la ville. Trois cents ans plus tard, c'est dans une ambiance tout aussi fébrile, animée par les échanges et les rencontres entre les Premières Nations et les Montréalais, que le Grand Rassemblement réunit au pied de Pointe-à-Callière, sur la place Royale et le long de la place d'Youville, des artistes, des artisans, des animateurs, des marchands autochtones et montréalais. Cet emplacement devient, pour l'occasion, la place de la Grande Paix de Montréal à l'image du grand rassemblement de 1701(...)

Hommage à Kondiaronk et aux signataires du traité de la Grande Paix

La célébration spirituelle de la Paix

Au début d'août 1701, les représentants de plus de 30 nations amérindiennes se donnent rendez-vous à Montréal pour convenir d'une paix durable avec les Français. Cette paix signée par Louis-Hector de Callière, gouverneur de la Nouvelle-France, et les représentants autochtones, met fin à près d'un siècle de conflits (...)

LES ÉQUIPAGES AUTOCHTONES

Pendant trois semaines, en juillet 1701, les 1 300 délégués des Premières Nations partent en canots et font du portage des confins du lac Supérieur, des rives du Missouri et du Mississipi et des sources de la rivière des Outaouais, pour venir à Montréal signer un traité de paix qui met fin à près de cent ans de conflits.

En 2001, en souvenir de leurs ancêtres signataires de la Grande Paix de Montréal, des jeunes issus de différentes communautés autochtones (...)

Le dimanche 5 août est placé sous le signe du maïs, plante mère des sociétés iroquoiennes qui ont légué en héritage, au monde entier, cette plante aux grandes valeurs nourricières. Pour cette grande fête familiale, une immense épluchette de blés d'Inde est offerte à la population par les organisateurs de la commémoration de la Grande Paix de Montréal : Pointe-à-Callière, Musée d'archéologie et d'histoire de Montréal, Terres en vues, société pour la diffusion de la culture autochtone, et les Nations autochtones. Animation, marionnettes, maquillage, initiation aux danses et aux chants traditionnels, etc.

La Corporation invite les Montréalais à se rendre à Québec où se dérouleront les Fêtes de la Nouvelle-France, du 8 au 12 août 2001, lesquelles sont placées sous le thème de La vie quotidienne à l'époque de la Grande Paix de Montréal. Un rendez-vous à ne pas manquer !

Ailleurs au Québec, et ce jusqu'au 31 décembre 2001, la commémoration de la signature du traité de 1701 se poursuivra par des activités multiples portées par les nombreux associés de la Grande Paix de Montréal (...)

LA NAVETTE POINTE-À-CALLIÈRE - KAHNAWAKE
Les 4 et 5 août 2001

En collaboration avec la communauté de Kahnawake, la Corporation offre, samedi et dimanche, les 4 et 5 août, une navette autobus qui relie le site du Grand Rassemblement au village de Kahnawake. Visite de la communauté, de ses boutiques d'artisans, de ses centres d'animation culturelle... des journées bien remplies dans la tradition de l'hospitalité mohawk(...)